dimanche 16 décembre 2012

Afrique centrale: Les socio-démocrates forment leur front à Yaoundé


© La Nouvelle Expression : David Nouwou

Ils étaient une dizaine de formations politiques de la sous-région à signer la Déclaration de Yaoundé. Pour former désormais un front commun face aux dictatures.Coordonnés par le Social democratic front (Sdf) du Cameroun, les responsables de dix formations politiques de la Ceac ont convenu dans la Déclaration dite de Yaoundé, à l’issue d’une réunion dans la capitale politique camerounaise le 28 novembre 2012, « de mettre en place un cadre de concertation permanent dans le but de conjuguer leurs efforts pour promouvoir les changements politiques dans (leurs) pays, afin d’installer durablement les valeurs de la sociale démocratie, le respect des droits humains et favoriser l’émergence d’une culture de la bonne gouvernance pour finalement ancrer la sous région dans le concert des nations démocratiques et prospères ».

Prenaient part à cette réunion, Filomeno Viera Lopes du Bloco democratico d’Angola, William Munyembabazi du Conseil national pour la défense et la démocratie du Burundi , Wenceslas Mansogo de Convergencia para la democatie social de Guinée équatoriale, Martin Ziguelé du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain, Bonaventure Mbaya de la Convergence citoyenne du Congo Brazzaville, Kabukanyi Jean Marie Vianey de l’Union pour la démocratie et le progrès de la République démocratique du Congo, Djimet Clément du parti démocratique du peuple tchadien, Vicento Pinto de Andrade du parti des socio démocrates d’Angola, Joshua Osih du Social democratic front du Cameroun.

Ils motivent ce regroupement par, entre autres raisons, l’absence d’environnement démocratique dans la sous-région Afrique centrale, l’impératif de mettre sur pied avec urgence des processus électoraux pouvant permettre aux peuples d’Afrique centrale de choisir librement leurs dirigeants, les difficultés économiques et sociales criardes dans la sous-région qui découlent de la mal gouvernance des Etats, les difficultés économiques et sociales qui contrastent avec l’immense potentiel des richesses économiques et humaines disponibles, l’immense aide au développement que les partenaires au développement mettent à la disposition des Etats mais qui ne profite point au petit peuple…Ils constatent que la sous-région Afrique centrale est l’une des plus riches du monde. Mais que malheureusement, ce sont ses richesses qui font d’elle la plus convoitée des grandes puissances de tous bords qui n’ont aucun intérêt que des régimes démocratiques et patriotes s’y émergent, au risque de mettre en péril leurs immenses intérêts.

L’autre objectif recherché par ce regroupement, selon un participant, est que des formations politiques d’idéologie rapprochée de cette aire géographique parlent désormais d’une même voix à l’internationale, mettent ensemble leurs forces stratégiques pour tenter de briser le signe indien. La suite, on verra.

Una delegación de CPDS participa en Yaundé, Camerún, en una conferencia sobre « Democracia y desarrollo social en América Latina y en África. Qué lecciones para África Central ? »


UNA DELEGACION DE CPDS PARTICIPA EN YAUNDE, CAMERUN, EN UNA CONFERENCIA SOBRE
« Democracia y desarrollo social en América Latina y en África. Qué lecciones para África Central ? »

 Los partidos políticos del movimiento socialdemócrata del África Central se encuentran reunidos en Yaundé, Camerun, del 26 al 29 de noviembre 2012 para debatir sobre el déficit democrático en la subregión y establecer las bases para un trabajo subregional conjunto con vistas a incidir con mayor peso sobre las dictaduras que gobiernan los países de esta zona y los factores que las sostienen. Participan en estos intercambios el Bloco Democrático de Angola, el CNDD de Burundi, el AFP de Camerún, el CPP de Camerún, el SDF de Camerún, la CPDS de Guinea Ecuatorial, el MLPC de la República Centroafricana, la UDPS de la RD Congo, la Convergencia Ciudadana de Congo Brazzaville y el PDPT de Chad. También tomaron parte en los debates representantes de la sociedad civil camerunesa y actores políticos de otras regiones: Nueva Sociedad de Argentina, el partido Ettakattol de Túnez y el Partido Socialista de Senegal.

 CPDS está representada por Amancio Gabriel Nse y Wenceslao Mansogo, miembros de la Ejecutiva Nacional del Partido, y Celina Elvira Bindang y Severo Moto Nfono, miembros de las Juventudes del Partido.

 África Central es al mismo tiempo la subregión africana más rica en recursos naturales, la más atrasada en términos de democracia y donde se registran las tasas de subdesarrollo, de miseria y de pobreza que más contrastan con su nivel de riqueza. Llama la atención que todos los gobiernos de esta subregión, excluyendo el de  Sao Tomé y Príncipe, sean dictaduras. Y son dictaduras que duran y se mantienen desde muchos años.  En el mantenimiento de estas dictaduras intervienen y contribuyen intereses y factores foráneos.

 La reunión consistió en el análisis lo más exhaustivo posible de los factores que favorecen esta situación, en la constitución de un marco de concertación subregional que ayude a mejor orientar las acciones y en la búsqueda de elementos de solución. Participaron asimismo en los debates representantes de la embajada de los Estados Unidos de América y de la Unión europea en Camerún.